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(fr) Monde Nouveau - Écrivaines d'Amérique latine

Date Thu, 4 Sep 2025 20:13:28 +0100


Il semblerait qu'il y ait actuellement profusion de livres écrits par des femmes en Amérique latine, mais peu sont traduits en français, et moins encore les écrits des femmes amérindiennes. ---- En 2002, les éditions Métailié ont publié Luz ou le temps sauvage d'Elsa Osario, née en Argentine en 1953. Elle parle du rapt des enfants de révolutionnaires incarcéré·es sous la dictature argentine. «Non, je ne suis pas la petite-fille d'un général tortionnaire en charge de la répression, je suis la fille d'une de ses victimes!» Marcela Serrana avait publié L'Auberge des femmes tristes aux éditions Héloïse d'Ormesson en 2006. Au large du Chili, sur une île, une femme accueille des femmes en détresse. Elles s'interrogent: le désamour des hommes est-il nécessairement l'envers de l'émancipation des femmes?

Claudia Hernandez, née au Salvador en 1975, décrit dans son premier roman Défriche coupe brule (Métailié, 2021) trois générations de femmes, une guérilla populaire et comment s'organisent les femmes du peuple.

Et puis, Guadalupe Nettel, née au Mexique en 1973, qui est une romancière prolifique et bien traduite, avec 4 livres chez Actes Sud, L'Hôte en 2006, Pétales en 2009, sur Les Eaux troubles des âmes tourmentées et Le corps où je suis née en 2014. Puis 2 livres chez Buchet-Chastel, La Vie de couple des poissons rouges, un recueil de nouvelles avec de puissants portraits de femmes et leurs histoires avec les animaux, et Après l'hiver en 2016. En 2022, les éditions Dalva ont sorti L'Oiseau rare, où Guadalupe Nettel évoque deux amies et le désir de maternité de l'une d'elles. Elle est une autrice reconnue et très primée.

Deux écrivaines mapuches font parler d'elles. Le peuple mapuche occupait une large portion de l'Amérique du Sud et vit aujourd'hui sur un territoire très restreint. Mais c'est un peuple qui a résisté à la colonisation, y compris religieuse, et a toujours maintenu vivace sa culture. Maria Isabel Lara Millapan, née en 1979 dans la région de l'Araucanie au Chili, est enseignante et chercheuse en Études interculturelles et indigènes, engagée pour la préservation et la promotion de la culture mapuche et elle écrit de la poésie. Pour le moment, on peut trouver ses poèmes en édition bilingue mapudungun- espagnol. Ils visitent les traditions et la spiritualité, la mémoire, les rêves, la relation intime avec la nature et la féminité dans la culture mapuche.

Quant à Moica Millan, née en 1970, elle se définit comme guerrière, écrivaine, militante. Elle a fait partie de ce groupe de femmes autochtones qui, en 2019, a occupé pacifiquement le ministère de l'Intérieur argentin pour dénoncer l'expropria- tion des terres mapuches au profit de Benetton, l'entreprise ita- lienne. Elle a écrit plusieurs romans et essais, dont Terricido, où elle dénonce les désastres écologiques perpétrés par le capi- talisme expansionniste (prochainement annoncé aux éditions Des Femmes).

Une jeune autrice mexicaine, Brenda Lozano, a sorti Brujas (Sorcières) en 2019, lequel vient d'être traduit et édité chez Dalva sous le titre Guérisseuses. C'est un roman qui met en pré- sence deux femmes dont les vies semblent à l'opposé. Zoé, jeune journaliste engagée, féministe, petite-bourgeoise cita- dine avec des parents ouverts, part enquêter sur un féminicide au fin fond du Mexique. Elle y rencontre Feliciana, une curan- dera, une guérisseuse devenue célèbre, qui est parente de Paloma, la femme assassinée. Feliciana veut bien parler, mais il faut que Zoé se raconte, elle aussi. Et depuis leurs mondes opposés, au fil de leurs récits, se tisse et s'entrecroise ce qui fait une expérience de femme, le rapport aux hommes et au patriarcat, la relation avec la mère, la relation avec la soeur (très importante dans leurs deux histoires) et l'expérience de la vio- lence sexuelle à laquelle nulle n'échappe, au moins dans son entourage.

Feliciana ne sait ni lire ni écrire. Elle a été mariée à 14 ans avec un garçon de 16 ans qu'elle ne connaissait pas. À 20 ans, elle a déjà 3 enfants et son mari est parti faire la guerre avec les révolutionnaires. «Il faut travailler la milpa 1, le café, les courges et les haricots... car le monde des gens de la campagne est celui de la faim et du labeur.» Mais elle est aussi d'une famille d'hommes curanderos. Son arrière-grand-père, son grand-père et son père, tôt disparus, étaient de grands guérisseurs.

Le père de Zoé est prof et passe ses heures de liberté à répa- rer des bagnoles et toutes sortes de machines dans le garage.

Sa mère bosse dans un bureau à l'Université. Zoé est subjuguée par les frasques de sa jeune soeur Léandra, qui se fait renvoyer de plusieurs écoles, dont la dernière en date pour y avoir mis le feu avec son Zippo Spectrum. Mais Léandra est une fille très créative, en dehors de l'obligation scolaire. Zoé, par contraste, est studieuse et sérieuse, comme pour compenser. («Nos soeurs sont ce que nous ne sommes pas», dit Feliciana). Leurs parents se séparent et elles se retrouvent chez les grands-parents. Puis ils se rabibochent et c'est reparti sur de nouvelles bases. C'est un couple moderne. Zoé fait état des formidables intuitions de sa mère.

Feliciana se soigne et se guérit. Alors, elle se sent autorisée à soigner les autres. Après la mort de son père encore jeune, elle a été initiée par Paloma, la plus jeune cousine de son père, quand Paloma était encore Gaspar et avait pris la suite de la famille de curanderos. Paloma lui a tout appris sur les pratiques concrètes, et elle la seconde en tous points. Sauf certains soirs, quand Paloma s'habille et se maquille pour sortir avec ses amies muxes. Car Paloma est une muxe.

Zoé la sceptique, que l'ésotérisme n'a jamais attirée, parle des intuitions de sa mère. Si fortes qu'un soir sa mère lui demande de la conduire chez Fernando, un copain de sa soeur. Léandra se rend à une fête. Tous les amis sont déjà partis. Elle boit un coup avec Fernando, qui vient de mettre un nar- cotique dans son verre. Il commence à la peloter, à vouloir la déshabiller.

Elle se sent toute molle et incapable de réagir. Elle lui dit qu'elle ne veut pas, qu'elle veut qu'il la laisse tran- quille. Au moment où elle sent qu'il va la pénétrer, elle parvient à se dégager et s'enferme dans la salle de bains. Peu de temps après, sa mère et sa soeur déboulent pour la sortir de là. On pourrait dire que c'est de l'amour maternel fusionnel. Oui mais, quelque temps avant, sa mère avait réveillé son mari parce qu'elle venait de voir un accident de voiture impli- quant une personne de sa connais- sance. Le lendemain, ils avaient appris que cette personne était morte au volant de sa voiture à l'heure de la vision. La mère de Zoé n'en fait pas toute une histoire, elle a des intuitions, c'est tout, mais ses intuitions ont un caractère de certitude.

Feliciana soigne et guérit avec des herbes qu'elle récolte avec soin et avec des champignons qu'elle ramasse dans la montagne, là où son père lui a montré. «Ce sont les champignons qui donnent la vision», dit-elle, et ce sont eux qui lui ont appris le langage par lequel révéler les eaux profondes. Elle dit: «Le langage ordonne les scènes de notre passé pour nous permettre de voir clair dans notre présent.» Beaucoup viennent la voir. De tous les coins du monde. Des artistes, un banquier, des universitaires, qui font les cinq heures de chemin à dos de mules pour avoir une cérémonie avec elle. Paloma, qui la seconde et l'aide, lui dit parfois: «Feliciana chérie, tu gagnes en notoriété et tu ne le fêtes pas comme les personna- lités. Alors continue sur ta lancée et deviens encore plus célèbre pour que, moi, je puisse le fêter comme il se doit, avec de l'amour et de l'al- cool.»

Le viol de Léandra, toujours nommé par la suite «le lamen- table épisode avec ce connard de Fernando», sera surmonté par la jeune fille avec panache. Elle se lance dans la photographie, connaît une première relation lesbienne assez durable avec Anna, puis une seconde tout aussi conséquente avec Tania, alors qu'elle commence à avoir du succès avec ses oeuvres pho- tographiques. Pour elle, tout va bien. Le viol de la jeune soeur de Feliciana, Francisca, est moins civilisé, plus brutal. Elle est encore une enfant, surprise dans la milpa par une brute épaisse aux ongles pleins de terre qui lui répète en boucle: «Tu me remercieras, à ta nuit de noces.» Francisca qui secrètement se réjouissait, après la mort de leurs parents, d'avoir échappé au mariage, va rester sous la protection de Feliciana, s'occuper de ses enfants et préparer de bons petits plats. Le sexe, elle l'a éliminé de sa vie.

Feliciana remarque que les gens lui ren- dent visite sur le seul fait qu'elle est d'une grande famille d'hommes curenderos 2.

«C'est un métier d'homme», lui serine son grand-père maternel, paradoxe d'une société contaminée par la religion catho- lique et le patriarcat, même lorsqu'elle continue de fonctionner selon ses propres traditions. Feliciana raconte une vision au cours de laquelle elle a rencontré ses aïeux, reconnu son père et son grand- père, qui lui ont transmis le Livre (per- sonne ne sait lire!), lequel contient l'accès au langage qui sonde les eaux profondes.

Elle affirme: «Je suis chamane. Je suis une femme qui guérit parce que le langage m'ap- partient.» Mais quand sa soeur Francisca se trouve gravement malade, elle perd ses moyens et ne se sent pas capable de la guérir. C'est Paloma qui doit la rassurer: «Tu l'as, chérie, mais tu ne t'en es pas aperçue.

Je croyais que tu le savais, trésor. Tu auras peur, parce que voir tout ce qu'on est capable de faire est effrayant, mon petit coeur.

Imagine-toi un peu ce que ça m'a fait de constater que je pouvais soulager un mori- bond à l'époque où j'étais un enfant pré- nommé Gaspar. Tu seras terrifiée, mon chou... la force qui est en nous est aussi inquié- tante que le feu qui s'élève alors qu'on ne s'y attend pas. Tu vas te chier dessus, mon lapin.» Feliciana guérit sa soeur.

Zoé fait trois cérémonies avec Feliciana.

Elle connaît une lévitation qui la tire loin dans les étoiles, puis elle redescend pour retrouver la main de Feliciana dans laquelle elle fait le voyage vers l'infini- ment petit des cellules. Elle pense à son fils Félix. Elle revoit son père, mort jeune lui aussi, et son premier fou rire avec lui.

Elle comprend combien le garage était un espace de liberté créative qui lui a donné une direction. Si sa soeur Léandra a très tôt laissé exploser sa créativité, Zoé, elle, a longuement fait maturer la sienne. Elle sait pourquoi elle veut écrire.

Paloma a laissé exploser son inventivité dans la fête et l'amour, mais elle conserve sa sensibilité de curandera envers ceux qui connaissent le désamour. Feliciana s'est concentrée sur son activité de guérisseuse et, connaissant le succès, n'a pourtant cessé de questionner et d'approfondir sa pratique.

Elle et Paloma étaient très proches, comme des soeurs. Mais Paloma vivait avec Guadalupe, qui, lui, ne sortait pas avec d'au- tres hommes. Il n'en avait pas besoin. Paloma, si! Elle a été assassinée d'un coup de couteau dans le dos. «Parce que Paloma était une muxe», dit Feliciana. «Il l'a tuée pour ça, parce qu'elle était née homme et qu'elle avait fini par devenir femme, il l'a tuée parce qu'elle portait des vêtements de femme et qu'elle se fardait les yeux...  parce que c'était une muxe, une femme, une curandera, parce que les gens finissent par qualifier d'amour le désamour.»

C'est un livre très prenant sur le Mexique d'aujourd'hui, qui ressemble, pour ce qui est de la vie de Zoé, à ce que nous pou- vons tou·tes connaître dans nos vies européennes. Quant au monde de Feliciana, c'est la vie des pauvres un peu partout dans le monde et qui s'appuie sur un fonds ancien persistant qui accorde attention aux rêves, aux signes, à la mémoire, aux visions, à la transmission, un monde qui persiste de façon effi- ciente en dépit de la couverture capitaliste qui voudrait l'étouf- fer. Malgré son extraordinaire succès, Feliciana ne demande pas d'argent, garde ses mêmes fringues traditionnelles, mange la même nourriture provenant de la milpa, et ne veut pas parler la langue du gouvernement. Elle ne se laisse attirer par rien du monde extérieur au sien, du monde colonisateur. Son monde la remplit et la comble.

Latines, belles et rebelles

Je ne voudrais pas oublier un livre paru en 2015 aux éditions Le Temps des Cerises, écrit par un homme, il est vrai, Hernando Calvo Ospina, journaliste et écrivain colombien, réfugié politique en France, qui a écrit de nombreux ouvrages sur la Colombie, sur la torture, et qui écrit dans Le Monde diplo- matique. Ce livre s'appelle Latines, belles et rebelles. Il y raconte 33 histoires de femmes qui, depuis l'arrivée des envahisseurs européens jusqu'à nos jours, ont joué un rôle essentiel dans les luttes d'émancipation.

D'abord la princesse Anacaona qui vivait sur l'île Ayiti quand elle a vu arriver La Espagnola et débarquer Christophe Colomb en décembre 1492, qui a vu son père emmené par les envahisseurs et son peuple réduit en esclavage, qui appelle à la résistance, réunit des combattant·es, tombe dans un piège sous couvert de négociations de paix, réussit à s'échapper, continue pendant des mois avec ses guerriers; mais le peuple est décimé et elle, capturée, torturée, humiliée et pendue en 1504. En ce lieu, les conquérants font construire, par des Indiens sous les coups de fouet, une ville qu'ils nomment Sainte-Marie-de-la-Paix-Véritable.

Mais aussi la vice-reine Bartolina qui a dirigé un des princi- paux mouvements contre la colonisation espagnole en Bolivie; la Noire Marie-Jeanne Lamartinière, qui a aidé à vaincre les troupes de Napoléon en Haïti; Lucy Gonzalez, la Mexicaine, qui a lutté à Chicago pour les droits des ouvrières; Lolita Lebron, la Portoricaine, qui, en pleine salle du Congrès au Capitole, a tiré en l'air avec son pistolet en criant Viva Puerto Rico Libre en 1954 (fait que relate Louise Erdrich dans son roman Celui qui veille, quand la bande d'Indiens qui doivent passer en commission le lendemain, visitent le Capitole et assistent à l'événement). Cela lui a couté vingt-cinq ans de pri- son, mais, à peine sortie, elle a poursuivi son engagement pour l'indépendance de l'île. Elle est même retournée en prison en 2001 pour soixante jours - elle avait 82 ans -, pour refus de payer la caution pour sa remise en liberté. Elle avait protesté contre la présence de la Marine états-unienne, et pénétré, avec d'autres, dans les installations militaires.

Et d'autres femmes encore, qui sont passées de la guérilla à des postes à hautes responsabilités d'État, en Uruguay, au Brésil et au Nicaragua. Ou encore l'écrivaine Gabriela Mistral, née en 1889 dans un petit village chilien et devenue une poétesse engagée en faveur des droits des femmes, des enfants et des indigènes, antioligarchique, anti-impérialiste et travaillant à l'émancipation des femmes et des paysans par l'éducation. Elle a reçu le prix Nobel, est reconnue au Chili à l'égal de Pablo Neruda, et ne voilà-t-il pas que le monde découvre en 2009, cinquante-deux ans après sa mort, le contenu d'un livre, Nina errante, réunissant 250 lettres échangées pendant plus de dix ans entre elle et son amour, Doris Dana. Elle était lesbienne et l'avait caché toute sa vie, en voyageant beaucoup et parce que sa compagne avait trente ans de moins qu'elle et qu'elle passait pour sa secrétaire, ce qu'elle n'a jamais été! Le Chili a tremblé sous cette révélation. Devant les opinions bigotes, misogynes et homophobes, l'intellectuel Francisco Casas fit ce commen- taire: «Elle fut une belle lesbienne du XXe siècle, une femme vaillante au caractère trempé, qui aima profondément sa légataire testamen- taire [...]. Elle était sexuée et non frigide comme on veut absolument nous le faire croire.»

Ou encore la commandante Ramona, la petite femme qui accompagne le sous-commandant Marcos sur les photos, fon- datrice de l'EZLN, dirigeante civile de la prise de San Christobal, initiatrice de la Loi révolutionnaire des Femmes, suite à de longues enquêtes dans le pays, qui intègre pleine- ment les femmes dans la lutte révolutionnaire.

Et Sandra Ramirez, combattante des Farc (Forces armées révolutionnaires de Colombie), qui explique que, dans la gué- rilla, les combattantes ont créé des mécanismes pour en finir avec le machisme et que les compañeros ont le souci de les pren- dre en compte. C'est un début!

Et Maria Leon, guérillera dans les montagnes du Venezuela dès 1962, puis passant à la lutte légale mais n'en voyant pas le bout jusqu'à l'élection d'Hugo Chavez en 1998, où elle devient chef de file du Mouvement des Femmes de la République boli- varienne, et fait passer dans la Constitution la reconnaissance du travail au foyer comme une activité économique qui crée de la valeur ajoutée, produit de la richesse et du bien-être social, ainsi que la Loi organique pour le Droit des Femmes a une vie libre de violence. Maria Leon «affirme qu'avec la Révolution bolivarienne, la femme vénézuélienne participe aujourd'hui à la vie sociale, économique et politique comme jamais auparavant».

Une série d'histoires revigorantes démontrant la pugnacité des femmes en lutte pour l'émancipation d'elles-mêmes, mais aussi des peuples dont elles sont issues.

Michèle Monico

1. La milpa, également appelée «culture des trois soeurs», est une technique agricole ancestrale. Son principe est de cultiver dans le même espace trois plantes complémentaires: le maïs, les haricots grimpants et les cucurbitacées (courges, concombres, melons...).  Ces légumes s'entraident pour créer un écosystème harmonieux.  Ainsi, le pied du maïs fournira un tuteur aux haricots grimpants. Puis, les cucurbitacées protégeront le sol de l'érosion, des mauvaises herbes et de l'évaporation de l'eau. Enfin, les haricots, fixeront l'azote de l'air dans le sol, ce qui profitera aussi aux deux autres cultures.

2. Guérisseurs.

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